L’Hydram…
Son succès était annoncé avant même qu’il ne nage dans nos eaux européennes … !
Avec son corps à 4 segments, sa petite bouille qui ne ressemble à rien et ses coloris de bonbons acidulés ou de lombrics sortis de terre, il partait de loin quand même le pépère … le swimbait des bassines allait malgré tout révolutionner la pêche en area !
Origine
Un peu de mythologie grecque … Hydram … Hydra … Hydre de Lerne … Serpent à plusieurs têtes vaincu par Hercule. C’est ce monstre qui a inspiré à Eichi Kikuchi (Créateur des leurres ValkeIN) l’idée de donner ce nom à son fameux swimbait. En voyant la tête de son hydram partir dans tous les sens comme les différentes têtes de l’hydre !
Deux versions:
Tout d’abord le Sinking … La polyvalence.
Comme pour les cranks, j’adore le modèle Sinking pour toutes les possibilités de pêche qu’il peut nous offrir. Avec lui, il est possible de peigner toutes les couches d’eau et ainsi suivre «l’humeur changeante» de nos truites arc-en-ciel; sous la surface avec la canne haute, bras tendus au-dessus de la tête, et plus vous descendez les bras, plus votre Hydram descendra vers le fond, quitte à vous accroupir et à mettre votre premier élément de canne entièrement dans l’eau pour traquer les poissons plaqués au fond.
Tips : Si vous avez repéré les poissons à 1m sous la surface, lancez votre Hydram S, une fois qu’il aura touché l’eau, comptez 5 sec avant de mouliner canne basse.
Changez de rythme !
Personnellement je commence à ramener à mon rythme de croisière (chaque pêcheur a son rythme référence en fonction du ou des ratios qu’il a l’habitude d’utiliser) et si aucune touche ne vient troubler la nage de mon Hydram, je ralentis. Toujours pas de touche ? je ralentis encore, encore et encore jusqu’à ne plus respirer tellement c’est lent … Toujours pas de touche ?
Je tranche ! Je passe à une vitesse rapide et si rien ne se passe, je change de couleur.
Mais pour moi ce leurre est plus prenant lors de ramenés très lents et d’une régularité métronomique sans faille. J’ai même l’impression qu’il hypnotise les TAC par sa nage ondulatoire.
Puis le floating.
J’utilise le Floating principalement quand le poisson est plus agressif en surface et/ou stabilisé dans la couche d’eau supérieure (jusqu’à 60 cms de la surface), car, même si le Sinking peut être utilisé canne haute, cela restera plus aisé avec la version Floating. Vous pouvez bien évidemment faire varier la hauteur d’eau du Floating en jouant sur l’angle de votre canne.
Il arrive aussi parfois que la touche intervienne lorsque l’Hydram reste immobile après avoir touché l’eau, seul le floating permet cela.
Même chose avec le Sinking; une fois votre hydram S dans l’eau, tendez légèrement votre bannière et accompagnez sa descente … La touche peut être aussi violente que subtile, gardez l’œil sur votre fil !
Tips : La convention utilisée par ValkeIN pour identifier rapidement un Floating d’un Sinking est la couleur des yeux : Rouge pour le Sinking, naturelle/claire pour la version Floating !
Osez le Bottom Taping !
Prenez l’Hydram en version coulante (Sinking) et laissez le couler au fond (gardez l’œil sur votre bannière lors de sa descente… on ne sait jamais) et faites taper ce dernier, plus précisément sa bavette, sur le fond par des petits coups de scion très courts (Twich) ce qui aura comme résultat de soulever du substrat du fond et attisera la curiosité de vos TAC. Essayez différentes vitesses, agrémentées de pauses plus ou moins longues.
L’Hydram est devenu un leurre référence que tout pêcheur de Truite Area ou de réservoirs se doit d’avoir dans sa boîte. Là où la plupart des leurres (spoons ou cranks) baissent les bras, l’Hydram saura, suivant comme vous l’utilisez, déclencher l’appétence chez des truites méfiantes et très sollicitées, ce qui en fait un leurre unique de par sa forme, ses couleurs et ses utilisations multiples et surtout ses résultats !
Merci à Eichi Kikuchi pour sa collaboration.
A bientôt.
Nicolas.