Durant la saison estivale, mon frère et moi avons eu l’occasion d’aller pêcher le brochet dans différents lacs, étant relativement novices dans ce type de milieux nous avons dû tester plusieurs modèles de leurres afin d’essayer de nous constituer « nos valeurs sures ».
Il faut savoir que dans ces grandes pièces d’eau, il n’est pas rare de chercher les poissons dans des profondeurs assez importantes (jusqu’à 20 m) ainsi, les leurres que nous utilisons habituellement pour pêcher des petits lacs, gravières ou encore les fleuves n’étaient pas adaptés à ce nouveau type de postes. Quittant nos spots habituels dans le but de chercher des spécimens de plus grandes tailles, il nous est apparu évident qu’il fallait dans un premier temps chercher des leurres d’au moins 20 centimètres … Ayant entendu et lu à plusieurs reprises des histoires de pêche en mer (mais aussi en eau douce, n’est ce pas Mr Losine 😉 ) au Giant Sayori shad nous avons décidé d’inclure quelques-uns de ces shads dans nos boites broc’.
Ainsi, nous avons montés nos shad sur des têtes plombées de différents grammages et de différentes formes afin de voir quelles combinaisons sont les plus « prenantes ». Lors de nos sessions tests, nous avons trouvé les poissons dans 10-11 mètres, nous nous sommes alors tournés vers 4 combos :
Ces variations de grammages permettent de pêcher à des profondeurs similaires à des vitesses différentes, ainsi, on détermine un des facteurs les plus importants dans la pêche du brochet « la vitesse ». En effet, que ce soit en crancking ou lors d’animation, la vitesse de passage est déterminante dans la qualité et la quantité des attaques déclenchées. Il ne reste ensuite plus qu’à déterminer la couleur la plus efficace et le bon type de post en fonction de l’humeur des fishs.
La souplesse du plastique permet une bonne prise en bouche des prédateurs tout comme sa forme assez « filiforme ». Ce type de silhouette est assez rare dans la large gamme de leurres souples proposés sur le marché, pourtant quand il s’agit de lancer des grands leurres durant toute une journée, on comprend vite l’intérêt d’un leurre qui offre une faible résistance à l’air ! En ce qui concerne la nage, je vous laisse juger par vous même …
Lorsque les touches se font rares avec des leurres plus volumineux, nous revenons systématiquement vers le sayori, ainsi nous reprenons quelques touches en déclenchant rapidement des sujets de tailles moyennes :
Cependant, bien que sa fine silhouette ne fasse pas de ce leurre « une grosse bouchée », il semblerait qu’il exerce tout de même un certain attrait chez les gros spécimens …
Désormais le sayori shad fait partie des valeurs sures de nos boites « brochets », vivement l’automne pour voir si il aura le même effet sur les gros sandres …
Tom.