Pêche du brochet : Le Balam 300 coulant.

Depuis l’hiver dernier, j’ai eu l’opportunité de tester la version coulante du Balam 300 dans différentes situations, en fleuve comme en lac, et par différentes températures et teintes d’eau. Dans cet article, je vais essayer de mettre à contribution ma connaissance de la version flottante pour vous donner les informations importantes concernant cette nouvelle version.

Le poids : 

Version flottante (avec deux triples/3) : 165 g

Version coulante (avec deux triples/3) : 176 g

On peut donc dire qu’un Balam 300 coulant revient à un balam 300 flottant plombé avec 11g.  C’est quelque chose qui m’a tout de suite intéressé car c’est exactement le poids du lest additionnel que j’utilisais sur la plupart des milieux. En effet, le premier grammage disponible sur les plombs poire Decoy DS 8 est 11g. 

Vitesse de descente : 

Ces 11g de plombs supplémentaires font que cette version coule approximativement à une vitesse de 30cm/S. On a donc un vrai SINKING et non un SLOW SINKING.

Un joli poisson pris avec un balam coulant sur lequel j’avais ajouté un lest supplémentaire !

Profondeur de nage : 

Sur un lancer d’une trentaine de mètres, dans une zone sans courant, et avec une récupération à vitesse moyenne dès l’atterrissage, la profondeur de nage se situe à environ 50 centimètres sous la surface. La version flottante, en comparaison, a la caudale qui flappe en surface. 

Quand choisir le balam coulant plutôt que le flottant ? 

La version flottante :

A titre personnel, j’utilise la version flottante lorsque je pratique sur des zones très peu profondes ou lorsque la colonne d’eau libre entre la surface et les premiers obstacles (herbiers, branches etc …) est extrêmement réduite. J’aime également l’utiliser en été lorsque les poissons répondent bien aux leurres de surface. Dans ces situations, je fais en sorte de briser la surface avec le dos du balam et de faire claquer ses articulations en pratiquant un « stop and go » particulièrement brutal. Les attaques surviennent souvent sur les phases de pause et sont d’une violence sans pareil ! 

Cependant, il est très souvent nécessaire de faire passer nos leurres dans des profondeurs plus importantes et cantonner le balam à des zones peu profondes et/ou à la période estivale serait une grosse erreur. En effet, il est possible d’ajouter au balam flottant des lests additionnels permettant de le faire couler sur les phases de pauses et ainsi régler la hauteur à laquelle vous souhaitez le faire évoluer. Ainsi, je conseillerais le flottant aux pêcheurs cherchant un balam polyvalent qui leur permettra, avec un seul exemplaire, de pratiquer en surface et 1 ou 2 mètres en dessous en prévoyant de petits lests compris entre 5 et 20 grammes qui n’auront que peut d’impact sur la nage du leurre. 

Un balam 300 flottant lesté en 20 grammes pour passer à 3 mètres de profondeur !

La version coulante  :

Le fait que la nage de la version SINKING ne soit pas impactée par un plomb qui brise légèrement l’hydrodynamisme du leurre permet de profiter de toutes les qualités de ce leurre dans les couches d’eau inférieures. Sa profondeur de nage sans lest supplémentaire le rend particulièrement intéressant pour tous les pêcheurs pratiquant sur des zones avec du courant (fleuves, rivières) ou encore les lacs venteux sur lesquels le jeu est souvent de faire passer le balam au-dessus d’herbiers se trouvant à un petit mètre sous la surface. Je pense notamment aux lacs du sud-ouest, au Salagou, à tous les grands lacs à brochets du Nord-est comme le Der ou encore, au Saint-michel en Bretagne. 

Tout comme sur la version flottante, il est possible d’y ajouter des lests supplémentaires compris entre 5 et 20 grammes. Ceux-ci permettront à cette version déjà dense de tenir aisément sa nage jusqu’à 5-10 mètres sous la surface en fonction de la vitesse de récupération et du lest choisi. Cette particularité ouvre les portes aux eaux claires des lacs alpins (entre autres) où le balam apporte de bons résultats sur des poissons qui ont été que trop sollicités avec des leurres souples ces dernières années. 

Je conseillerais donc la version coulante à ceux désirant pratiquer dans des milieux possédant d’importantes contraintes en terme de vent, de courant ou encore de profondeur de pêche.

En espérant avoir répondu à vos questions en ce qui concerne cette version coulante afin de vous permettre de choisir la version la plus adaptée à vos conditions de pêche. N’hésitez pas à m’écrire sur les réseaux si il vous reste des interrogations ou encore pour me faire un retour sur l’utilisation de ce leurre hors du commun.

A bientôt.

Tom.