Le mois d’août aura été le moment de ma reprise de la pêche du black-bass. Cinq leurres sont vraiment sortis du lot pour m’offrir des poissons de toutes beautés, dont un qui se sera grandement démarqué de tous les autres.
En 5 : DUO Realis Pencil Popper 110
Des nouveaux coloris sont arrivés dans la gamme, il me fallait absolument les tester… Le coloris black-bass ND (CCC3853) m’a littéralement séduit et apparemment, je ne suis pas le seul !
4 : MEGABASS Hazedong shad 4.2
Super leurre pour la pêche des percidés, il est aussi excellent pour la pêche des bass. Souvent délaissés au détriment des imitations d’écrevisses et autres créatures, les shad équipés avec un hameçon texan et ramenés lentement peuvent faire des merveilles sur les poissons méfiants. Les hameçons Decoy Worm 102 sont légèrement lestés et permettent de bien équilibrer le hazedong afin d’offrir aux carnassiers une nage parfaitement naturelle. Même à très faible vitesse sa caudale donne un réalisme époustouflant.
3 : DUO Realis Popper 64
Encore un leurre de surface, mais c’est celui qui m’a permis de déclencher des superbes attaques lors d’une journée très difficile où les poissons se permettaient de bien ausculter les leurres avant d’attaquer. A noter qu’avec des tout petits coup de scion on peut facilement lui faire faire du walk-the-dog sans pop, ce qui le rend super attractif et polyvalent.
Avec seulement un œil, ce poisson de 48 cm bien gras aura pris le temps de regarder ce qu’il se passe. Après plusieurs leurres refusés, il vient délicatement gober le popper 64.
2 : GANCRAFT Bomb Slide
Une petite bombe cette créature. Parfaitement adaptée pour le back slide lorsqu’on l’équipe d’un simple hameçon texan non plombé et bien orienté, elle s’infiltrera avec discrétion au plus profond des encombrements immergés.
Voici en lien les articles de Nicolas Cadiou et Tom Couchoud qui ont cartonné avec ce leurre.
http://www.ultimate-fishing.net/gan-craft-bomb-slide-premieres-impressions/
http://www.ultimate-fishing.net/premier-essai-de-la-gan-craft-bomb-slide
Superbe poisson de 50 cm pour 1,750 kg
En numéro 1
VAGABOND Air bait hawg
Une imitation d’écrevisse qui m’a permis de faire des superbes sorties de pêche les années passées. Ci-dessous le lien d’un article que j’avais écrit sur des sorties de pêche.
http://www.ultimate-fishing.net/vagabond-air-bait-hawg-3-8-une-ecrevisse-pour-laquelle-jen-pince/
Ce joli bass de 44cm m’a complètement décortiqué m’a hawg avant de me l’aspirer
Cette année, la Air Bait Hawg me confirme une fois de plus sa grande efficacité sur des poissons compliqués.
C’est d’ailleurs lors d’une sortie difficile qu’elle me permet de déloger sans méfiance mon plus gros bass à ce jour.
Arrivé à proximité d’un arbre immergé, je repère le dos très sombre d’un poisson tapis dans les branchages. A sa couleur noire comme le charbon et à sa forme générale, j’en déduis rapidement qu’il s’agit d’un énorme black-bass. Je me positionne alors afin d’essayer le lui présenter correctement mon leurre.
Le poisson est facile d’accès mais dans l’élan mon leurre heurte légèrement une brindille qui désaxe complètement sa course et le fait tomber directement au-dessus de la tête du poisson qui surpris, sort comme une furie, s’enfonce encore plus loin dans l’encombrement et fait demi-tour pour regarder ce qu’il se passe. A ce moment-là je ne vois plus le poisson directement, mais je sais ce qu’il fait et où il est. Je me presse alors pour ramener le leurre et m’applique pour relancer. Le leurre est lancé avec puissance et commence une longue série de ricochets sous les branchages. Une fois de plus, une brindille dévie ma course en me faisant passer au-dessus d’un tronc qui surplombe l’eau d’une quarantaine de centimètres mais cette fois le leurre garde le bon axe. A l’atterrissage, je ramène rapidement quelques centimètres afin de poser le leurre sur une branche immergée. Au même moment, à un mètre cinquante sur le côté je vois un gros remous à l’endroit où je savais le bass posté. D’un coup, je reçois une frappe d’une violence inouïe et s’en suit un combat de tous les diables. Obligé de brider le poisson qui se retrouve à moitié pendu derrière le tronc qui surplombe l’eau. En voyant la tête du poisson, je comprends qu’il est énorme et que le combat est loin d’être terminé. Je lui redonne alors un peu de fil pour éviter qu’il ne se décroche en l’air mais en même temps ma tresse s’emmêle dans tout un tas de brindilles. C’est à cet instant précis que je me suis dit qu’il fallait que je rentre complètement dans l’arbre avec le float-tube. Impossibilité de palmer, il me faut garder le poisson en tension d’une main et de l’autre me traîner sur les branches, en casser d’autres, mouliner puis recommencer la manœuvre à deux autres reprises avant de me retrouver bloqué devant le tronc. Toujours en tension dans tous les sens du terme, je finis tant bien que mal par arriver à bloquer le poisson survolté d’une main contre une branche, lâcher la canne de l’autre pour le saisir par la gueule. Je commence alors à sortir le poisson de l’eau et je suis impressionné par sa largeur mais pendant un instant j’ai aussi l’impression qu’il est ultra-long et une fois la queue hors de l’eau, je comprends que c’est mon plus gros black-bass à ce jour. L’émotion à son comble avec en plus l’adrénaline à son paroxysme, un hurlement primaire sort de façon incontrôlable de mon corps et des tremblements m’envahissent.
Une fois arrivé au bord de l’eau , j’ai du mal à y croire, 60 cm pour 2,920 kg. J’en tremble tellement que je suis obligé de m’y reprendre à 6/7 fois pour mesurer à peu près correctement le poisson. Ce n’est pas possible, j’ai le poisson sous mes yeux et pourtant je n’y crois pas, c’est un rêve !
Seul et tremblant je n’arrivais pas à avoir de photo correcte et cette fois pour le coup je suis vraiment content d’avoir pris l’épuisette qui m’a permis de garder le poisson en de bonnes conditions le temps de sortir de l’arbre, d’arriver à la berge et surtout le temps d’arriver à avoir deux ou trois photos potables. Elle m’a aussi permis de peser le poisson, ce que je ne fais jamais habituellement mais ayant le peson à ce moment là , l’occasion était trop belle.
Puis vient l’instant des adieux. L’instant qui quelques minutes plus tard semblera n’avoir été qu’un rêve éveillé.
Une excellente reprise je dois dire. A bientôt !
