A peine rentré du Nicaragua, des images et des sensations plein la tête, me revoilà plongé dans la passionnante pêche hivernale du sandre ! Et pour cause, le fleuve Rhône est en crue… Pas descendu de l’avion, que déjà un coup de tel de Nico pour me dire « Il y a une grosse crue en cours ! ». Je prends juste le temps de me remettre du décalage horaire et d’organiser rapidement une session : c’est en compagnie de Damien et Johan que nous partons pour trois jours à l’assaut du Rhône ! Il est dans sa phase stagnante, légèrement en dessous du pic de crue mais avec un fort débit et une turbidité très importante.
La pêche fût mitigée, peu de sandres corrects, des petits, pas de big. Nous avons pêché après le gavage de la montée, et les poissons n’étaient pas très joueurs, sauf les silures par la queue !
Quelques beaux coups de lignes quand même, comme ce joli sandre n’ayant pas résisté au one up slug blanc savamment manié comme seul sait le faire notre Jojo :
Damien a eu sa journée et nous a « rousté » en verticale sur des petits poissons et quelques poissons corrects, pendant qu’avec Jojo nous ratissions derrière pour essayer de déclencher un gros, en vain. Au final, je rejoindrais Damien devant pour faire quand même un poisson, un bakuree KB, 20 mètres de dérive et je prends aussi mon poisson de 60+ :p, le 13 ème de la journée au bateau. Ce jour-là, si tu ne pêchais pas sous le bateau en verticale, tu pouvais te gratter !
Troisième jour, capot de touche de sandre sur le bateau, un silure par la queue, un brochet de 45, ça se passe de commentaires et ça me permet de rentrer à la maison sans regrets, enfin presque. En trois jours de pêche, un seul sandre, c’est le jeu, la pêche en fleuve c’est bien, mais j’ai bien envie de retourner voir nos lacs de barrages!
Je retrouve le frangin et nos sandres ligériens, et c’est avec plaisir que je retourne dans ce froid hivernal : température extérieure 3°C , température de l’eau 2.5°C. Parfait pour sortir le float tube ! Les dérives reprennent, les sensations me font frémir d’excitation et je découvre rapidement l’efficacité du Bakuree KB 150 en verticale :
Des petites journées sans beaucoup de touches, mais des touches de qualités !
Sur le soir, au pied d’un rocher, un petit passage au one up 7″ m’aura permis de finir sur un beau 70 + :
Pendant ce temps le Rhône s’est calmé, un peu éclairci, et le débit est maintenant parfait pour poncer une zone en bordure de courant, m’ayant déjà permis de vivre des sessions folles… Je retourne tenter ma chance ! Tout était comme dans mes rêves, le même courant, le même niveau, les mêmes vagues… Sauf les poissons ! Une touche, un petit poisson d’à peine 50, merde alors, pas simple ce Rhône !
Je rentre encore une fois frustré, et si sur la route je n’avais pas reçu la sympathique invitation de Jonathan, je n’y serais pas retourné le lendemain… Et ça aurait été dommage, car à peine 3 lancés sur son beau bateau tout neuf, une sensation bizarre, et c’est un beau sandre de 88 qui rejoint l’épuisette après un combat épique. Bon endroit bon moment, merci Jo ! 😉
Un bon guide donc, mais la suite de la journée est bien moins plaisante, du moins niveau touches : pas une ! Ce fût la traversée du désert jusqu’au soir, ou sur un ultime lancé mon capitaine se fait coffrer par un glane. On retiendra un beau poisson et une belle journée d’échange !
Après 7 jours de pêches non-stop, il est temps de faire une pause, disons-le, un peu forcée par Noel…
L’hiver, le vrai, ne fait que commencer !
A très bientôt !
Charlie