En tant que responsable de magasin, j’ai la chance de pouvoir découvrir de nombreuses nouveautés et dès que j’ai su que les Magdraft Hasu Raver seraient disponibles au début de l’été, je les ai mis en précommande pour les proposer aux clients et les tester le plus vite possible !
Lors de la réception, j’ai été très rapidement conquis par leur conception, leur souplesse et la beauté des différents coloris proposés .
Cousin du Ayu Twitcher, c’est un soft swimbait flottant en trois segments. Très souple, il prend vie à la moindre sollicitation. La conception de son corps segmenté avec ses fines articulations et ses nombreux appendices lui procure une nage ultra-réaliste. En linéaire, il accepte toutes les vitesses de récupération en ondulant avec plus ou moins d’amplitude. Une animation rapide imitera à la perfection une proie en fuite alors qu’une récupération plus lente optimisera le potentiel naturel de sa nage. On pourra également l’animer par des twitch ou des jerk entrecoupés de pauses pour déclencher une attaque.
Place au test.
Enfin un peu de temps de pêche, je dois retrouver Charlie sur le bord du lac en fin de journée pour passer la nuit au bord de l’eau et ainsi être opérationnel dès les premières lueurs du soleil. En attendant l’arrivé de Charlie, je decide de mettre quelques coup de leurre le long des pontons. C’était pour moi l’occasion de déballer le fameux Hasu raver.
Je fais quelques lancers pour observer son comportement et suis vite bluffé par ses nombreuses possibilités de nage. Ramené lentement ? Ça nage ! En le twitchant ? Ça nage ! Il fait presque du « walking the dog » en surface et en le jerkant, il arrive à faire des demi-tours ! Enfin, ramené très rapidement, il ne décroche pas ! Bref, on peut en faire un petit peu ce que l’on veut.
Après deux ou trois lancers en guise de test, je décide de l’agrémenter d’un petit plomb poire pour le rendre coulant. Je commence avec 4 grammes mais c’est un peu trop lourd, il coule trop vite pour mes postes peu profonds. Ce sera top dès qu’il y aura 2 à 4 m d’eau. Dans mon cas, je pêche un ponton où la profondeur va de 50 cm à 1.5 m.
J’opte alors pour un plomb poire de 2 grammes, et la, c’est parfait ! Mon Magdraft passe d’un leurre flottant à un leurre « extra slow sinking » pour ne pas dire « suspending ». C’est exactement ce que je veux pour pouvoir le présenter juste sous les flotteurs des pontons.
Premier contact !
Compte tenu de ses multiples possibilités en termes de nage, je commence par un premier lancer avec une animation plutôt lente ponctuée de quelques twitch et de grosses accélérations. Au troisième lancer, l’accélération fait sortir un gros bass de dessous le ponton et ce poisson saisit mon leurre avec brutalité, le tout à vue, c’est le « pied » !
Charlie arrive sur le bord du lac à ce moment, pile poil pour immortalisé cet instant.
Acte 2
Après avoir pêché une bonne partie de la mâtinée sans grands résultats, j’emmène Charlie sur une zone où je prends régulièrement du bass, et pour l’occasion, je remets mon Hasu Raver au bout de la canne avec un bas de ligne en 35 centièmes (pas besoin de plus, je cherche le bass). On commence à pêcher les abords des pontons quand je vois surgir un gros brochet ! Là je me dis que mon 35 centièmes va être trop faible et j’arrache le leurre de l’eau avant que notre ami le brochet ne fasse qu’une bouchée de mon bas de ligne. Charlie fera ce brochet au Balam 300 un peu plus tard dans la journée et me dit « Tu me feras le plaisir de mettre une pointe en 60 ou 70 centièmes ! « , ce que je m’empresse de faire …
Ce leurre confirme ses capacités à faire bouger des beaux poissons et fait désormais parti de mes coups de coeur de l’année.
Acte 3
Après une journée de guidage, je propose à un ami de me rejoindre pour finir la journée et tenter de capturer quelques poissons. Nous sommes en fin de journée et il y a moins de navigation sur le lac. Ainsi, les zones tenant les pontons sont plus facilement pêchables. Je ressors donc mon hasu raver histoire d’être sûre que les résultats des deux premiers tests ne relèvent pas de la chance.
Après quelques lancers, je vois un très gros bass se retourner sous mon leurre, je suis de nouveau plein d’espoir ! Trois ou quatre lancers plus tard, je prends une touche que je sanctionne directement d’un ferrage. Je pense tout de suite à ce fameux bass observé quelques minutes plus tôt mais c’est finalement un joli brochet approchant les 90 centimètres qui m’a englouti le swimbait !
Je suis conquis et une poignée d’hasu raver me suit désormais partout. Je l’ai testé en bordure de ponton mais suis certain qu’il fera un malheur autour des arbres immergés et surtout sur les plateaux d’herbiers.
Bref un leurre à avoir ! À bientôt !
Nicolas Moulin.
1 comment
Quelle est la différence entre le Raver et le Twitcher ? L’ un est en 3 segments et l’autre en 2.
Au niveau de l’utilisation de pêche ?
Les 2 supportent des plombs poires sans casser la nage ? Et jusqu’à quel gramme ?