La semaine dernière on avait fait 2 belles sessions de pêche du bar aux leurres durs alors que les leurres souples ne donnaient rien. Ce week-end on y est retourné avec l’idée de remettre ça et de refaire nager les leurres de surface et les jerkbaits. Bien nous en a pris car cette fois encore les quelques passages aux leurres souples n’ont pas été brillants, loin s’en faut ! Par contre on a refait le plein d’attaques sur les leurres durs, une grosse trentaine de bars en deux petites sessions en plein après midi. Des attaques furieuses en surface et des gros stops au jerk, du pur bonheur !
Du côté des leurres de surface, l’Asturie 150 lancé a des distances que lui seul sait atteindre et ramené à fond a une nouvelle fois écrasé la concurrence. Beaucoup de bars n’arrivent à le saisir qu’après 4 ou 5 attaques, de l’éclate pure en visuel.
Les coloris Ghost Iwashi (ci-dessus) et Ghost Lançon (ci-dessous) semblent les plus efficaces pour nos eaux claires sud finistériennes. Dès que le courant s’installait les bars montaient dans la couche d’eau et se rapprochaient de la surface (ce qui explique en partie les mauvais résultats au shad en ce moment), du coup on a pu les prendre au leurre de surface même dans des profondeurs dépassant les 15 m.
Même approche pour les jerkbaits, il fallait sélectionner les modèles qui se propulsent très loin et supportent des vitesses de récupérations très élevées. Le tide minnow surf 150 a parfaitement honoré le contrat, surtout dans les zones de faible profondeur (4-8 m) !
Bonus du week-end, on est tombés sur un gros regroupement d’oiseaux en pleine activité.
… au dessus des dauphins. On en a profité pour ranger les cannes un moment et faire quelques images.
Ce qu’il faut retenir de ces 2 sessions :
– il n’y a pas que le shad dans la vie, beaucoup de pêcheurs de bars ne pêchent plus qu’au shad et galèrent à faire du poisson en ce moment alors que c’est la kermesse aux leurres durs.
– les bars étant en mouvement permanent, les leurres qui pêchaient le mieux étaient ceux qui se lançaient le plus loin et permettaient de couvrir un maximum de distance.
– il fallait pêcher très vite pour déclencher les touches, une récupération à vitesse lente ou moyenne ne générait que des suivis. Les pauses provoquaient le désintérêt des poissons pour le leurre.
– l’Asturie 150 est vraiment un leurre de fou !