Etant dans le sud pour bosser sur toute la région PACA-Corse, nous pêchons beaucoup moins ensemble avec Tom. Nous devions donc nous retrouver pour poncer les lacs du Verdon et espérer piquer un gros broc, comme je m’y acharne depuis quelques temps.
Mais en ce début juillet, le frangin me rappelle à juste titre que c’est enfin le moment où les bass devraient avoir fini de protéger leur progéniture, et que c’est donc « L’ouverture » !
« Ça te dit pas d’aller plutôt pêcher les bass avec ta smartliner ? »
Changement de biotope, changement d’espèce, après la dure session de 20h de pêche en solo pour seulement 6 poissons, je valide ! La première session Bass de la saison est planifiée.
Direction le sud de la France, dans la basse vallée du Rhône, une gravière publique, je n’en dirais pas plus, les bons coins à Bass, c’est comme les coins à champignons m’a-t-on dit, ça ne se dit PAS…
Nous avons l’objectif de nous faire plaisir, et pour nous, plaisir = diversité de techniques + POISSONS !
Du petit wacky au gros swimbait, nous allons tenter de faire du poisson avec tout !
Deux coups du matin, deux coups du soir, et deux journées en plein soleil, des moments sans vent et du gros mistral, bref, il y a de quoi trouver des poissons à tout moment et toutes approches.
Au crépuscule et à l’aube
Normalement, on sait que les Bass sont très actif aux extrémités de la journée, surtout dans les endroits surpêchés. On a donc utilisé des leurres agressifs et bruyants sur ces horaires-là, et ça a plutôt bien fonctionné :
Un premier bass en surface, on frise la barre des 50 avec ce 49, au roosta popper 135 !
Les frogs, seront vraiment très productives sur ces créneaux-là :
En fin d’après-midi, juste au moment où le soleil disparaît, Tom décide de les agresser vraiment, et ça fonctionne !
En journée, dans les moments « creux »
Lorsque l’euphorie et l’activité du matin sont terminées, après plusieurs passages de plusieurs pêcheurs, les poissons réagissent nettement moins et refusent de plus en plus. Dans ces moment-là, deux options : gratter ou pêcher très gros, dans l’idée d’intéresser les brochets ou les très gros bass.
Pour gratter, la première idée qui vient est d’utiliser un rubber jig, ce qui fonctionne très bien :
Bass de 39 pris sous une masse de végétation :
Ensuite, une technique que j’affectionne énormément, le wacky ! (Je ne redétaillerais pas cette approche dont j’ai déjà parlé ici)
C’est The technique qui fait réagir les bass à proximité des obstacles, et pas que les petits 😉
Viens une dernière approche, qui a été extrêmement payante sur ce weekend, le spinner I-spin (megabass, forcément) ramené lentement ! Tom a fait un véritable festival avec ce leurre, équipé de différents trailers :
Des brocs, évidement :
Mais aussi des Bass :
Voir de très jolis Bass !
La pêche « big bait » :
Toujours un swimbait prêt à dégainer, sur des dérives annoncées en plein vent ou bien sur un coup d’instinct, nous balançons nos magdrafts et autres i-slides pour tenter un beau coup. C’est Tom qui ouvre le compteur big-bait mais même pas big fish avec un bass de 42 à l’I-slide :
Je commence pour ma part avec un modeste brochet au magdraft, sur les conseils de mon frère 😉 :
Puis par un second plus sympa, un poisson de 92 cm qui m’a coffré violemment mon magdraft 8’’ le long des élodées :
« Et dire que j’ai rien lâché sur le verdon depuis plusieurs weekend sans jamais toucher un poisson de ce gabarit ^^»
Voici grosso modo comment nous avons orienté nos pêches et les techniques, mais comme à la pêche il y a toujours des contres exemples, voici deux beaux poissons de presque 50 cm au coup du soir sur des approches que je vous ai qualifiées de « journée » :
en wacky:
et au spinner !
La règle donc ? Soyez logique, pêchez à l’instinct (ça me rappelle quelques chose lien) et faite-vous plaisir, ces poissons sont parfaits pour ça !
A bientôt !
Charlie