J’ai profité du week end prolongé du 11 novembre pour me rendre chez Gigi qui, comme l’année dernière, avait lancé une invit’ « pêche en Seine » quelques mois plus tôt. JP, Maraut, Arnaud, Poca, Etienne, Bruno, Xavier ont aussi répondu présents pour une ou plusieurs journées de traque du sandre. Pêcher en compagnie de tels passionnés est toujours un plaisir immense. Plus encore, pratiquer aux côtés de très bons pêcheurs comme eux est extrêmement enrichissant, alors quand en plus ça se passe dans un endroit au potentiel halieutique tel, c’est vraiment du bonheur.
Pendant 4 jours nous avons bravé trombes d’eau et rafales de vent, désolé pour la mauvaise qualité des photos qui suivent, par moment c’était vraiment compliqué de shooter quelque chose de correct.
JOUR 1
On attaque par un parcours qu’on avait déjà pêché avec JP l’année dernière, dès le départ on descend sur un poste qui nous avait rapporté quelques poissons en verticale en 2009. Arnaud aka Graylink, Maraut et Xavier sont déjà en train de le peigner en verticale et enchaînent les premiers sandres. De notre côté on commence en linéaire et les touches ne tardent pas, petits brochets et sandres sont au rendez-vous. On va passer la matinée à faire tourner les leurres, appréhender le mécanisme du poste, optimiser le placement du bateau pour un bonne conduite de ligne (difficile en raison du fort vent soufflant en rafales), trouver la plombée idéale et l’animation qui va bien. L’après midi, on a toutes les cartes en main, on se sert de la fonction « ancrage virtuel » de l’i-pilot récemment installé sur le moteur électrique (Minn kota Terrova 80 lb), nous n’avons plus à gérer le bateau. On lui a donné un point GPS de référence, dès que le bateau dérive, en raison du vent ou du fort courant, le moteur nous ramène sur notre point en gérant le cap et la vitesse. Bref, on est bien placés et on pêche au bon endroit, les poissons en prennent plein les dents.
Une fois de plus, le One Up Shad est le leurre qui nous rapporte le plus de touches, on s’arrête assez vite sur le tout nouveau coloris dos chartreuse/ventre blanc (71) qui nous procure les touches les plus franches. Une fois sur 2 c’est piqué plein palais et même la tête plombée (7 à 10 g selon la force du vent) est avalée. Au total on va prendre une grosse vingtaine de sandres, 5 ou 6 brochets et environ autant de perches. En fin de journée, ça commence à sévèrement moins mordre, il faut dire qu’on en a vacciné quelques uns. On change de poste, Jp reprend un joli sandre et je me fais bouffer mon one up par un gros silure qui m’amène dans le milieu de la Seine. Je suis en 27 centièmes en bas, ça va finir par casser. J’aurai bien voulu attacher une première tête de glane à ma carte SD, pas de bol, celui-ci était décidément trop costaud pour du matos qui ne lui était pas destiné.
JOUR 2
Un petit pépin de remorque nous empêchera de faire beaucoup de route et de pêcher un autre bief, on retourne donc sur le même secteur que la veille. Le débit est plus faible et la pêche bien plus difficile.
Les poissons semblent bien moins groupés que la veille. Les touches sont plus rares et plus fines, a force de gratter on va quand même finir par prendre 6 sandres.
En fin de journée on rejoint Gigi, Poca et Etienne qui ont trouvé les perches, c’est l’orgie sur une petite zone, ça mord dans tous les sens et un peu à tous les leurres… on va terminer la journée là dessus.
JOUR 3
On change de secteur pour pêcher un bief aval sur lequel on avait bien tourné l’année passée. Bruno nous a rejoint et embarque sur le bateau avec nous. Dès les premiers lancers on comprend que la journée va être bonne. En 5 minutes, 3 sandres sont déjà montés à bord. On a attaqué tout de suite au one up shad dans le coloris qui a fait ses preuves durant les 2 jours précédents. Ça semble marcher aujourd’hui encore.
On reprend les one up shad 5 des jours précédents et on sort les 6 pouces pour essayer de sélectionner au maximum et d’augmenter la taille moyenne des poissons capturés. Hélas, 6 pouces c’est encore trop petit pour faire la différence, les sandres moyens et les perches gobent le leurre pleine gueule…
On profite de ce moment, ça change des pêches de cet été où il fallait cibler petit (leurre et poisson) pour toucher quelques écailles. Ca fait du bien de balancer du steack et de voir que ça croque dedans.
Une fois trouvée la bonne plombée et surtout la bonne animation, les touches sont franches et s’enchaînent de façon hallucinante. A certains moments de la journée, on passe plus de temps à gérer le vivier, l’épuisette, l’appareil photo… qu’à pêcher.
Sourires greffés malgré la pluie incessante et les rafales de vent, ça sent le mucus et on aime ça. On termine la journée avec 5 ou 6 belles perches et une cinquantaine de sandres au bateau. Cool !
JOUR 4
Petite sortie rapide le dimanche avant de prendre la route. On embarque Gigi avec nous pour pêcher un secteur à côté de chez lui. Ça change de la veille, les touches sont rares, discrètes et extrêmement difficiles à ferrer.
Non sans mal, on va tout de même réussir à prendre 6 sandres et quelques brochetons en variant les techniques, les postes et les leurres (one up shad, ripple shad, pulse shad).