C’est toujours un grand plaisir pour moi de partir pêcher dans les lacs de montagne. Le cadre y est magnifique et les différentes espèces de truites que l’on peut rencontrer rajoutent encore un peu plus de charme à ces journées.
Une fois au bord de l’eau, il faut arriver à trouver sa pêche malgré des conditions qui peuvent être difficiles. Ce jour-là, un vent glacial s’engouffrait dans ce cirque géant et une fois à l’intérieur, celui-ci tournait dans tous les sens ce qui n’offrait plus aucun abri. Difficile de se concentrer et de rester patient quand on a les doigts gelés et qu’on est en plus trempé de sueur à cause de la marche qu’on a fournie pour en arriver là. Hors de question de repartir, même si l’idée m’en a traversé l’esprit en un éclair. Ce sera donc une pêche en alternance avec les mains dans les poches.
Je commence ma pêche et comme pour mes deux premières sorties de l’année, je constate rapidement que la majorité des poissons se trouvent dans les cassures ou en banc en pleine eau jusqu’à 30 m de profondeur voir même plus certaine fois. Le matin, les truites ne sont pas du tout en bordure ou sur les premières cassures qu’on peut directement voir grâce aux eaux cristallines. Le meilleur leurre que j’ai pour aller chercher ces poissons est le Spearhead Ryuki 80S et le Ryuki 70S. Ils pèsent respectivement 12 et 9 grammes ce qui leur donnent un gros avantage, c’est cette façon qu’ils ont de descendre en flèche . Grâce à ça, on peut arriver rapidement à de grandes profondeurs. Une fois que la profondeur de pêche est choisie, je commence à animer en essayant de toujours garder un contact avec le leurre. Il faut trouver le juste milieu sans s’accrocher au fond mais en passant assez près des obstacles pour faire bouger le poissons. Pas facile quand on pêche, mais il faut essayer de s’imaginer comment est la configuration du fond. Cette façon de pêcher ressemble beaucoup au manié, ou aux leurres souples, avec pas mal de vibration et de flash lumineux en plus, ce qu’aiment beaucoup les truites. Sans oublier une très grande ressemblance avec un vrai petit poisson. Il ne reste qu’à rajouter quelques twichs et jerks pour augmenter le signal visuel, mais pas trop quand même sinon les poissons n’arrivent pas à s’en saisir et ils renoncent.
J’ai essayé de faire une petite vidéo pour que vous puissiez voir comment je fais !
Ce jour là, les poissons étaient très actifs entre 10 et 30 m de profondeur et je peux remercier le Ryuki pour m’avoir permis de toucher 7 Cristivomer entre 35 et 45 cm, 6 Ombles chevalier de 33 à 39 cm ainsi que 8 Farios de souche méditerranéenne entre 30 et 37 cm.
Voici quelques-unes de mes plus jolies photos. Tout d’abord avec le Spearhead en taille 80 S
On passe maintenant avec la taille 70S
En revanche, dans les zones de faible profondeur, je me suis dit que je pourrais peut être faire bouger du poisson avec le DUO Realis Jerbait 100sp #3158. Deux poissons ont répondu présents avec une Fario de 37 cm et un Cristivomer de 40 cm qui avait une monture de manié dans la gueule…
Ce fût une magnifique journée. Le Spearhead Ryuki m’a prouvé une fois de plus qu’il fait bel et bien partie des plus grands pêcheurs de truite aussi bien en rivière qu’en lac de montagne.
Amis pêcheurs, je vous souhaite d’aussi belles parties de pêche que celle-ci et pour que l’on continue à trouver des poissons sauvages, prélevez avec grande modération ou faites du no-kill. Pour ma part, tous les poissons sont repartis en pleine forme .
N’oubliez pas vos déchets, ils sont toujours plus légers au retour et quand vous y retournerez la nature n’en sera que plus belle !