Il y a quelques années, Charlie et moi testions le Sayori Shad lors de nos premières sessions de pêche du brochet en grand lac. Nous quittions nos lacs à sandres de la Loire pour découvrir cette passionnante pêche du brochet sans souffrir de la moindre idée préconçue puisque nous n’avions aucune expérience sur ce type de milieux. Notre premier terrain de jeu « pré-alpin » fut le lac de Sainte-Croix dans le sud-est de la France.
Ainsi, nous avions pris comme point de départ l’utilisation de leurres souples que nous équipions d’une tête plombée et d’un triple sur montage 360. Le but était d’avoir une boîte la plus riche possible en terme de formes, de couleurs et de tailles de leurres. Tout récemment entré dans l’équipe Ultimate Fishing, notre premier réflexe fut de fouiller le catalogue et une référence faisait un peu office d’OVNI en terme de profil : le Sayori Shad de la gamme Biomax. Il a donc attiré notre attention et les résultats ne se sont pas fait attendre !
Ainsi, la plus grande taille du Sayori a pris une place de choix dans nos boîtes et ne nous a plus quitté par la suite. Si je reviens sur ce leurre après tant d’années, c’est parce qu’il m’a permis de faire un superbe doublé le week-end dernier. Nous pêchions en kayak en lac alpin avec mon frère que j’initiais à l’utilisation de ce type d’embarcation ! Les poissons se sont rapidement montrés réceptifs aux leurres à silhouette longiligne comme le X-layer Curly 7 ».
Ainsi, il nous a paru logique de ressortir ce bon vieux Sayori shad et cette décision changea le court du week-end. J’avais piqué à Charlie un coloris « Ultima Iwashi » monté sur une tête plombée Xorus Rolling en 40g car les poissons réagissaient à un passage rapide dans des profondeurs comprises entre 8 et 12 mètres.
La sanction fut assez rapide avec la prise de poissons de taille modeste et la première touche un peu plus lourde arriva pendant le temps de midi.
La session fut ensuite assez dure pendant quelques heures puis je repris le même genre de touche. Impossible de lever le poisson durant les 15 premières secondes, j’annonce tout de suite à Charlie que je tiens un géant … Je n’utilise pas une canne big bait et je n’ose pas mettre trop de pression sur le poisson. Après 2 minutes de combat, je finis par apercevoir le brochet, il est titanesque, et je suis tout tremblant au moment crucial de le rentrer à l’épuisette. En effet, en kayak, il faut épuisetter sois même son poisson tout en manœuvrant car un spécimen de cette taille réussit à trainer le faible poids de l’embarcation. Je finis néanmoins par le glisser dans l’épuisette et comprends tout de suite que je viens de battre mon record.
On mesure ce poisson en le mettant à plat sur la toise à l’avant du kayak, il accuse 125 centimètres et je l’estime à environ 15 kilogrammes. Instant suspendu dans le temps !
J’espère que ce récit vous aura plu, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les laisser dans l’espace commentaire prévu à cet effet un peu plus bas sur la page.
À bientôt !
Tom.