J’attendais avec impatience la saison peacock bass 2021 pour travailler et oublier l’année précédente, mais malheureusement les mauvais présages que j’avais en décembre furent réalisés et aucun client ne pouvait voyager. Bien sûr je ne pouvais pas rester les bras croisés sans rien y faire et j’ai profité du manque de clients pour chercher un nouveau spot à offrir à mes clients à travers ADS Fishing Concept. De cette façon, après avoir fait quelques appels je me suis retrouvé dans la rivière Tuparro. Une fois arrivé au campement, dans la tente, la première nuit, j’avais beaucoup de questions dans la tête. Est-ce que la rivière allait être à la hauteur de mes attentes ? Vu que l’été était bizarre avec des pluies récurrentes et un ciel nuageux, l’eau n’avait pas la bonne température, est-ce que les poissons allaient être actifs ?
Habitué à la pêche dans la rivière Vichada la première journée où j’ai navigué le Tuparro je me suis aperçu que ceux deux rivières étaient totalement différentes. Cette dernière rivière est plus petite, les eaux sont plus claires et les virages du cours de la rivière sont plus accentués et plus nombreux que dans le Vichada.
Après quelques minutes de navigation on arrive sur une entrée, c’est un petit passage pour un canal et on est dans le lagon. Comme tout pêcheur qui aime le peacock bass je ne pouvais commencer qu’avec un leurre de surface et pour cette tâche j’ai choisi un Halco Roosta Popper 135. Il ne s’était pas passé dix minutes lorsque la première vague derrière mon leurre attaqua avec une grande férocité. Très beau combat pour ce poisson qui retournera vite à l’eau.
Bien sûr on continue sur le même lagon, mais je ne pique plus de poissons, j’aurai quand même eu deux grosses attaques où les poissons sont sortis gagnants. Alors on a décidé de descendre pour faire un nouveau spot, il s’agit d’un autre lagon avec une forme de fer à cheval. Je continue avec le Halco Roosta Popper depuis le début jusqu’à la fin de la zone de pêche sans rien toucher. Je parle avec le skipper et avant de repartir je lui demande de refaire la zone centrale que j’avais aimé, mais on fera que la partie de la plage. Cette fois, j’ai choisi un leurre qui déplaçait moins d’eau et aussi moins large, le DUO Pencil 130. Pas loin de la fin, quand je pensais que j’allais pas voir une écaille, une grosse attaque met mon cœur à l’épreuve et après un sublime combat je me saisis de nouveau d’un beau poisson.
Pendant qu’on mange le skipper me propose de faire un autre lagon, mais il faudra pousser le bateau. Heureusement, les bateaux ne sont pas très lourds, ils sont parfaits pour la partie de la saison la plus sèche où certains lagons restent isolés de la rivière. Après un moment d’effort, le passage était très court, on se retrouve à l’intérieur. On commence par faire la partie plus plate en surface, mais rien n’a bougé. On était en plein soleil et il faisait chaud, après réflexion, je décide d’attaquer la bordure la plus cassante où il y avait de l’ombre et des bois. Pour cela, j’ai mis un spinnerbait que j’allais manier de façon très lente dans le tombant, entre les branches. Cela faisait à peine dix minutes que j’avais commencé, quand j’ai fait le premier peacock bass du lagon.
Vu le succès rapide je reste concentré et quelques mètres plus tard une tape solide m’emporte du fil et m’emmêle dans le bois. Là, c’est le moment de rester tranquille, il faut garder la tension et laisser travailler le skipper, lequel très professionnellement descend dans l’eau et après avoir plongé plusieurs fois il arrive à discerner le labyrinthe et il arrive au poisson. Une fois il monte au bateau je claque la main avec lui, lui disant que ce fish je l’ai eu grâce à lui.
Trois ou quatre poissons sans importance seront sortis sur la même bordure, les heures centrales de la journée qui sont les plus chaudes étaient passées et maintenant le ciel était couvert. Soudain un peu plus loin j’ai aperçu un attaque en surface, je change de canne prenant celle avec le Roosta Popper et je commence à balayer la bordure. Ça n’a pas pris très longtemps parce que, 5 minutes plus tard, une attaque fulgurante en surface fait disparaître le leurre. Le peacock bass vient accompagné par un autre poisson, alors une fois dans le bateau je prends des photos rapidement pour relancer au plus vite.
Sans prendre le temps de me poser je relance le Roosta Popper, une première explosion en surface derrière mon leurre me met en garde, puis une deuxième, je reste concentré et comme il n’y a pas deux sans trois, je pique le poisson. À peine plus petit que l’autre, il m’aura donné de très belles émotions.
Il n’y avait pas meilleure façon de finir la journée, cette nuit, j’allais bien dormir et rêver avec plein d’images d’attaques en surface. Le lendemain logiquement je ne pensais qu’à faire la même journée que la veille, mais la pêche n’est jamais pareille sinon ce serait trop facile.
La matinée ne commençait pas bien, il y avait des poissons, mais ou ils ne touchaient pas les leurres ou ils ne mordaient pas bien et ajouté à cela le Halco Roosta était monté avec des hameçons simples. Vu qu’en surface j’avais des problèmes pour faire un poisson j’ai testé d’autres leurres, mais en dessous la surface c’était le calme total. Je décide d’aller pêcher où on avait commencé le jour d’avant. Pendant que le skipper passait doucement de la rivière au lagon, je me suis avancé pour faire des lancés depuis le bord profitant de la longue distance que permet d’atteindre le Roosta Popper. J’allais de nouveau faire chou blanc avec deux beaux poissons que je n’arriverai pas piquer. L’un d’entre eux je le toucherais, mais sans lui rentrer l’hameçon. Bien sûr j’ai testé d’autres leurres, mais rien n’a bougé. Les fantômes du voyage de janvier passé revenaient (lien de l’article de janvier), c’était incroyable la différence seulement d’un jour à l’autre.
Une fois à l’intérieur du lagon suivant, je ferais bouger en plein eau un beau poisson qui suivra le leurre jusqu’au bateau sans attaquer. Sur la suivante pointe, j’ai aperçu la silhouette d’un peacock, vu que je n’avais pas encore accroché un fish j’étais sur les nerfs de pouvoir échouer ce poisson, alors je lui lance, mais le poisson n’attaque pas. Je perds le poisson de vue, mais au troisième lancé … Explosion de joie, je le pique, quel bonheur de ressentir quelque chose au bout du fil.
Un autre énorme poisson viendra pousser le Roosta Popper sans à peine le toucher. Ce le moment de se reposer et de reprendre des forces pour continuer l’après-midi sur un autre spot. Après avoir mangé, les poissons étaient en train de faire la siesta, alors je commence à tester d’autres leurres et c’est avec le BKS que j’ai monté au bateau deux petits peacocks et je décrocherais un poisson correct. Avant de sortir de ce lagon, je lance mon Roosta Popper sur la sortie d’eau à la rivière et bingo !! Il y avait un poisson qui attendait mon leurre.
Le reste de l’après-midi sera plutôt calme, c’est le moment de rentrer, mais nous ferons quelque spot bien marqué sur la rivière comme une falaise où je sortirai un magnifique peacock avec une robe somptueuse.
Pour cette nouvelle journée de pêche, afin de découvrir la rivière, je choisis de pêcher en amont. Après avoir fait quelques spots sans faire bouger un poisson, le skipper me dit d’aller pêcher un affluent qui se trouve un peu plus loin en amont, bien sûr j’étais là aussi pour découvrir, alors, allons-y ! En comparaison avec la rivière, l’affluent est trois fois plus étroit avec plein de tombants et des plages magnifiques. On remonte pendant un moment pour se laisser dériver pendant que je pêche. Jusque la, la pêche en surface m’a donné de beaux sujets alors je continue avec le Roosta Popper, mais l’heure de manger arrive et je suis capot. Après une petite sieste, je continue la pêche en surface, mais avec le DUO Pencil 130 piquant un poisson avec. C’est clair, il n’y a pas d’activité alors je décide de mettre un spinnerbait et dans les 5 lancés suivants je pique un poisson que je mets au bateau me redonnant un peu le morale.
Pendant un moment je croyais même que, peut être, j’avais trouvé un leurre qui allait me donner plus de poissons, mais non, rien à faire. On est loin du campement et on commence à descendre, mais pas sans s’arrêter d’abord dans un lagon collé à la rivière qui m’avait bien plu le matin. Jusqu’à ce moment, je n’avais pas encore utilisé le fameux leurre brésilien à hélices « le torpedo », parce que je n’en avais pas eu besoin tellement marchais bien le Halco Roosta Popper, mais aujourd’hui j’allais finir avec lui. J’étais fatigué physiquement et mentalement de cette journée dure, je commençais à pêcher et quelques minutes plus tard soudainement un bloc attaque le leurre, je l’accroche, mais encore une fois il se dépique. Je mouline, je pose la canne et je m’assoie deux minutes pour me calmer, ensuite je regarde le leurre avec trois gros triples et je ne comprends rien. Le lagon était quasiment rond, quand je passe juste à l’opposé d’où j’avais eu l’attaque, encore un beau poisson qui fait disparaître mon leurre sans rien sentir sur la canne, c’est comme ça, c’est la pêche. En regardant le côté positif, je n’ai pas fini la journée capot et j’ai fait un beau poisson.
Cette nuit-là, j’ai réfléchi et, après avoir repensé à ces plusieurs poissons qui tapaient mal et aux autres qui ne tapaient pas, j’ai décidé d’en finir avec le « fair play » et j’ai changé tous mes hameçons simples pour des triples. C’est sûr que j’allais pas faire beaucoup mieux, parce que quand les prédateurs mordent mal même avec des triples, ce n’est pas simple, mais au moins les triples vont m’aider à élever mon pourcentage de prises quand même.
Avec l’esprit renouvelée et positive puis après parler avec le skipper on va pêcher des spots en aval, mais on s’arrêtera vite fait pour faire un spot près du campement. L’entrée de ce lagon depuis la rivière est large, alors avant d’entrer, je lance depuis le bateau dans la rivière et au troisième lancé, explosion en surface qui fait disparaître le Roosta Popper. Ce poisson me donne la joie, les jours se suivent, mais ils ne se ressemblent pas.
On continue à descendre pour trouver un nouveau spot que je n’avais pas encore fait. Une fois arrivé le skipper voulait passer directement au lagon, mais je vois qu’entre la rivière et le lagon il y a quand même un autre lagon plus petit. Je vérifie qu’il y a une bonne profondeur en laissant tomber un leurre au fond et sans doute et avec respect j’ai dit au skipper « Miguelito, si ca ne te déranges pas on va faire cette zone avant d’entrer au lagon ». Je n’abandonne pas la pêche en surface et je continue avec le même leurre qui m’a donné le dernier poisson, le Halco Roosta Popper. Je commence à faire la bordure avec quelques lancés en plein eau comme d’habitude. Je ne fais rien bouger jusqu’au au moment où on arrive sur une zone plate, mais encombrée avec de petits arbustes. Au deuxième lancé je vise le milieu de ce buisson et à peine je fais ma première animation je reçois une grosse cartouche suivi d’un gros combat, ce poisson m’aura fait un combat exceptionnel sur un coin où je ne pouvais pas lui laisser beaucoup de ligne. En effet, on était pas loin de la fin du spot et l’endroit n’était pas grand et surtout plein de bois. Une fois pris avec le boga-grip pour prendre les photos, je me suis aperçu de la chance que j’ai eu d’avoir fait ce peacock, parce qu’il était seulement accroché par un hameçon à l’extérieur de la bouche.
Comme le lagon n’était énorme et que j’avais probablement déjà réveillé les poissons avec le Roosta Popper, j’ai décidé de mettre un DUO Fangstick pour finir le poste. Quelques minutes plus tard, de nouveau, boom !
le leurre disparaît sous la surface, néanmoins au combat je m’aperçois qu’il est mal accroché et le leurre est encore une fois à l’extérieur de la bouche. Ces sortes d’attaques sont dûs à l’agressivité du poisson et pas forcément à un besoin de se nourrir. Je fais le combat le plus calmement possible sans forcer le poisson réussissant ainsi à l’avoir en photo.
Ayant fini le coin en beauté, je m’assoie pour me reposer en même temps que le skipper se dirige vers le lagon. Une fois dans le canal d’accès, qui était long et étroit, on était pas loin de l’entrée quand le skipper m’a prévenu que parfois il y a un poisson dans le canal près de l’entrée. J’écoute et sans douter je me lève avec la canne à pêche et le Roosta Popper. Je lance en faisant arriver le leurre au lagon, il ne se passe rien, mais au moment où le leurre commence à rentrer dans le canal à l’ombre de la jungle, une sublime attaque se produit juste devant le bateau, incroyable, en plus j’ai enregistré ce moment avec une caméra. Il s’agissait d’un poisson vraiment splendide qui n’était pas loin de 4 kg. Vu comme s’est déroulé la pêche jusqu’au à ce moment, j’attendais avec impatience pêcher le lagon, mais malheureusement il n’y avait pas grand chose, probablement dû au bas niveau d’eau, j’arrive tout de même à faire un petit peacock. Ce n’est pas grave on ira faire un nouveau spot.
Une fois sur le nouveau lagon, je me trouve avec des eaux plus chargées par rapport aux autres lagons. Je décide d’attaquer en surface en profitant de la rondeur de la zone, j’ai fait un premier passage au Halco Roosta Popper et un deuxième passage au leurre à hélice brésilien, mais rien n’a bougé. Bien sûr, il ne faut pas partir sans essayer sous la surface, alors je mets un lipless que à peine j’avais fait trois lancés que j’étais déjà attelé avec un poisson magnifique.
J’aurai 3 autres touches impossibles à ferrer et même si j’ai insisté, c’était inutile parce qu’ils ne revenaient plus ces peacocks. Cela me rappelait les poissons que je n’arrivais pas à piquer en surface, parce qu’ils étaient difficiles à ferrer et relancer où changer de leurre, ne servait à rien. En tout cas, je venais de passer une superbe journée de pêche avec des moments magnifiques enregistrés à vie.
La cinquième journée de pêche, la matinée ne fut pas évidente, avec aucune activité de la part des poissons sauf quelques poissons sans importance. Après avoir mangé on continue à chercher, mais on dirait qu’ils avaient fui parce qu’ils continuent sans activité, pas de remous en surface, pas de chasses non plus. Je parle avec le skipper et je lui demande d’aller où nous avons fini la veille. Une fois à l’intérieur, je décide de faire un premier tour au « torpedo » brésilien. C’était calme, mais sur un lancé qui tombe à côté d’un bout de bois, je n’ai pas eu le temps de mouliner que le poisson j’avais déjà pris le leurre. Malheureusement, il arrive à se décrocher malgré les trois gros triples. Je ne m’inquiète pas et je continue concentré à peigner la bordure en jetant de temps en temps en plein eau. J’ai fini le spot sans aucune touche de plus, c’est le moment de se refaire un autre passage sous la surface cette fois-ci. Comme les eaux étaient teintées, je mets le Tackle House BKS 115 en couleur 70 (fire tiger) et je l’anime avec des forts saccades en faisant de courtes pauses. J’avais des espoirs, vu que la veille, j’avais raté des poissons et ils pourraient retaper. Effectivement 20 minutes plus tard j’étais en combat avec un mâle majestueux.
Je continue sur la même bordure et soudainement, je vois comme un poisson fourrage qui fuit en sautant depuis le milieu du lagon vers le bord, je vise alors en plein eau et au deuxième lancé je fais un peacock sympa. En ce moment je me dis que peut être les poissons sont plus activés en plein eau et je continue à lancer dans cette direction. Le bateau n’avait pas avancé de deux mètres que je me suis fait arrêter sec pour un beau poisson, encore un épatant mâle qui me fait un superbe combat.
Normalement j’ai fait un 75 % de lancés sur le bord et le reste en plein eau, mais comme les deux derniers poissons sont sortis au milieu du lagon je décide de faire 50 % pour chaque. La stratégie marche parce que le suivant poisson sortira aussi en plein milieu et c’est encore une fois, un poisson remarquable que j’arrive à photographier malgré qu’il était mal piqué sur l’opercule.
Avec le succès du premier tour du lagon, je répète la stratégie de faire un premier passage au leurre d’hélice et puis je fais le deuxième passage sous l’eau, mais cette fois-ci il n’y a pas une écaille qui a bougé, c’est le moment de partir du spot. De retour vers le campement j’ai demandé au skipper de faire quelques plages, parce que depuis le début de la semaine on a fait plein de lagons et d’autres structures comme des cailloux au milieu de la rivière, des falaises, mais on n’avait pas trop pêché les plages. À ce moment j’ai choisi le DUO Fangbait 130, pour faire des lancés longs et par conséquent laisser le temps au poisson de mordre. Sincèrement vu que c’était la fin de la journée et que j’étais un peu fatigué (je sais, je suis une petite nature), je pensais plutôt à la pêche que je venais de faire et je n’étais pas très concentré. Dans une longue lancée, je parlais avec le skipper, quand tout d’un coup une vague apparaît derrière mon leurre en se collant à lui. Je reste tranquille et je commence à ramener à une vitesse plus vite mon leurre, le poisson est averti que sa proie va échapper et il attaque, le combat qui suivi fut hors norme. Les poissons qui habitent sur la rivière sont vraiment très puissants, après quelques aller-retour je m’aperçois que le peacock bass avait déjà pété un anneau brisé. Il ne restais qu’un triple, heureusement qu’il ne lui restait pas beaucoup de force et une minute après j’étais dans l’eau avec lui en train de poser pour faire de belles photos. C’était la cerise sur le gâteau pour bien finir la journée.
Tout a un début et une fin et je me trouvais face à la dernière journée de pêche. Aujourd’hui on pêchera en amont. Vu comme se sont déroulés la plupart des matinées de la semaine, en parlant de beaux poissons, j’étais concentré, mais il n’y avait pas grand-chose à faire. On dirait que je pêchais une rivière le matin et une autre différente l’après-midi. L’heure de casse-croute arrive ayant pris seulement un peacock et deux piranhas, mais quelles piranhas on dirait une vraie poêle.
Le début de l’après-midi commence difficilement aussi, je ne suis pas pressé car j’étais sûr qu’à un moment donné la pêche allait se déclencher. On décide de faire une falaise et avec un petit popper je sors un petit poisson. Quelques mètres plus tard sur la falaise j’aperçois une pointe avec l’ombre d’un arbre, ça sentait le poisson. Je lance le leurre où il fallait et à peine je bouge trois fois la pointe de la canne à pêche, un beau poisson monte l’engamer. Je fais un combat plutôt calme, laissent se fatiguer le poisson, parce qu’il n’y avait pas d’obstacles où il pourrait s’accrocher.
Dans une autre falaise je ferai un autre peacock bass qui était dans les trois kilos. On était loin et il fallait commencer à descendre, pendant qu’on se rapprochait du campement j’ai eu le temps de faire un lagon, mais aucun poisson n’est venu dire bonjour. Il était presque 18:00 heures et en Colombie à 18:15 arrive la nuit et il faut préparer les valises pour partir le lendemain. J’étais en train de remballer mes leurres dans la boîte quand soudainement le skipper arrête le bateau en pleine navigation, il a vu quelque chose qui a bougé à la plage. J’hésite pas et je prends tout de suite la canne à pêche avec le DUO Pencil 130, je ne savais pas où il avait vu exactement le poisson. Je suis les indications du skipper et je lance, une première fois, une deuxième fois et c’est la troisième fois quand je vise plus à gauche que le peacock bass attaque mon leurre. J’étais ravi, un poisson complètement inattendu et un plus il s’agissait d’un beau spécimen. Après m’avoir fait un beau combat, il est dans mes mains, je profite bien du moment parce que maintenant c’est sûr qu’il sera le dernier poisson, pas de la journée sinon du voyage.
La plupart des jours, la météo n’as pas été avec moi, je n’ai pas eu beaucoup de soleil et certainement pour cette raison les beaux poissons avaient plus de mal à mordre le matin étant plus active l’après-midi une fois les eaux un peu plus chaudes. Sur les peacock bass en photo à peine 6 poissons seront capturés le matin et le reste l’après-midi.
En tout cas ce voyage fut un complet succès, même avec une météo qui n’était pas la meilleure pour la traque du peacock bass, j’ai fait mon meilleur séjour avec une moyenne de taille vraiment exceptionnelle. J’ai vraiment adoré la pêche dans cette rivière, la rivière a un terrible potentiel avec ses plages, ses falaises, et ses petits affluents. Puis, bien sûr, il y a les lagons classiques, mais aussi les lagons isolés.
Ce voyage est déjà disponible pour la prochaine saison, vous pouvez faire 7 jours de pêche ou mixer la rivière Vichada et le Tuparro pour un séjour de 11 jours. Si vous souhaitez des infos, n’hésitez pas à me contacter. Si vous avez besoin de conseils sur le matériel pour la traque de ce poisson pareil, contactez-moi sans problème.
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