Le sujet du no-kill ou du catch & release fait souvent débat chez les pêcheurs. Débat entre personnes intelligentes à propos de l’efficacité, de l’intérêt, de la justification de l’acte de relâche ou parfois débat moins malin entre intégristes d’une part en viandards de l’autre, quoiqu’il en soit le sujet anime bien souvent la communauté des pêcheurs et la question de la survie des poissons est souvent abordée.
Sans chercher à faire d’un cas une généralité, je voulais vous présenter cet exemple prouvant à ceux qui en douteraient encore que le catch&release est efficace quand il est bien fait.
Ci-dessus, une très belle truite prise (puis relâchée après la photo) par Julien Miot en début de saison ; ci-dessous le même poisson (on reconnait clairement le dessin et la disposition des points) capturé une nouvelle fois par notre pêcheur quelques jours plus tard sur le même secteur.
Qui sait, peut-être qu’un jour ça sera à votre tour de croiser ce superbe poisson !
Si le no-kill peut être réellement efficace, il ne doit néanmoins pas être pratiqué n’importe comment. Certains gestes ou pratiques peuvent permettre de remettre votre poisson à l’eau dans les meilleures conditions. D’autres, au contraire, diminueront ses chances de survie. Nous publierons prochainement un article sur les bons geste pour relâcher ses prises, si vous souhaitez d’ores et déjà nous donner votre avis sur la question, laissez-nous un commentaire, ça se passe juste en dessous, en bas de page.
10 comments
Bonjour,
Avez-vous finalement approfondi le sujet? Je n’ai pas trouvé l’article-projet dont vous parlez ici.
Je suis curieux de vous lire ou de regarder une vidéo si vous approfondissez le sujet.
En espérant en découvrir plus, salutations.
Bonjour,
Effectivement, bel exemple de poisson repris plusieurs fois même si les mortalités sont souvent différées de plusieurs heures voire plusieurs jours.
Pour la truite et le brochet, surtout les gros, il est généralement conseillé d’éviter de compresser la zone du coeur, juste derrière les pectorales.
Je pense également qu’il faut éviter au maximum les photos au retardateur … en particulier sur les truites.
Halieutiquement.
Le problème du no Kill c’est tous ses extrémistes qui polues les forums , blog, YouTube, et aussi de plus en plus sur les lieux de pêches…
C’est gens là qui crie au scandale devant un poisson pas assez bien relâcher pour eux , un combat un peut trop long , mettre du titan parce que le Fluoro c’est pas assez costaud… certes ilsur disent vrai mais à cracher et insulter sur les autres sa n’es pas donner une bonne image de l’esprit no Kill et sa en rebute je pense plus d’un.
Le no Kill est avant tout un état d’esprit et non une science infuse… a quoi bon avoir un congel remplis de poisson? On peche pour se faire plaisir (à nous pas aux poissons..) bref je pense que le message à faire passer , certe plutôt égoïste, n’est pas « relâchez vos compagnons de jeux » car je doute que le poisson s’amuse beaucoup , mais plutôt relâchez votre passion pour que celle ci perdure.
Sur ce bonne continuation et vive les produits ultimate fishing 😉
C’est certain que ce n’est pas en se braquant contre quelqu’un qui pratique de mauvais gestes qu’on va avancer. Au contraire, on doit considérer que c’est déjà bien que des pêcheurs souhaitent relâcher des poissons, même si ce n’est qu’occasionnellement et que ce n’est qu’en partageant tranquillement notre avis avec eux qu’on pourra essayer de faire évoluer leur traitement des poissons vers un acte plus efficace en vue de sa survie.
Pour nous aider les fabricants devraient ne proposer que des leurres durs avec hameçons simples
Je les change sur mes leurres dure en écrasant l ardillon et c est tout aussi efficace cf les leurres souples
Il n auraient qu à adapter leur message marketing et ça le ferait sans problèmes
Pour moi triple égale via dard ou mal informé
De plus moins le bazar ds les boîtes moins piquant pour le pêcheur
C’est aussi quelque chose qu’on aimerait faire et je pense que petit à petit on pourrait aller vers là. Le problème c’est que même si l’on sent une poussée de prise de conscience depuis quelques années, la grande majorité des pêcheurs ne semble pas encore prête à passer aux hameçons simples ou aux ardillons écrasés. On fait de plus en plus de tentatives commerciales dans ce sens (ryuki single hook, gamme de simple decoy, skim stick, aomasa sinking…), pour l’instant ça reste des ventes assez confidentielles mais ça progresse doucement et on pense que petit à petit cela peut s’inscrire dans les mentalités et donc dans les choix d’achats.
Bonjour, je suis aussi un adepte du no-kill. Mais parfois, j’ai des doutes sur la survie de mes poissons après un combat qui a duré assez longtemps (je pêche light) ou après une remontée d’une profondeur assez importante. Je ne maîtrise pas la façon de percer la vessie natatoire correctement et je ne sais pas si l’on peut le faire sur les lieus.
Une chose qui est certaine à la lecture de plusieurs études sur les taux de survie après relâche c’est que la profondeur de pêche est un facteur aggravant de risque de mortalité. En gros, plus on pêche profond et plus les chances de survie sont faibles, surtout sur une espèce pourvue de vessie natatoire.
Pour les lieus je ne sais pas non plus s’il est possible de percer la vessie.
Bonjour,
Adepte du No kill (sans pour autant en être un intégriste), je suivrai avec intérêt votre prochain article sur les bonnes méthodes à adopter pour préserver la santé de nos prises et les relâcher dans de bonnes conditions.
Aborderez-vous également l’aspect « maintien en vivier » ?
Au plaisir de vous lire.
Salutations
@Sergio44,
Merci. On essaiera de faire un petit point sur le vivier.