Quel pêcheur n’a jamais entendu le coassement des grenouilles au bord de l’eau ? Quel pêcheur n’a jamais vu un batracien se balader au sein des plantes aquatiques ? Lorsqu’on a passé un minimum de temps à la pêche on ne peut répondre que positivement à ces questions car les grenouilles sont présentes en masse dans la quasi totalité des plans d’eau de notre territoire… Ces dernières sont des proies faciles pour nos compagnons de jeu et ils ne se privent pas pour en gober régulièrement, alors pourquoi ne pas en profiter ? Surtout que généralement ce n’est pas des petits poissons qui se nourrissent de batraciens 😉
Dans cet article je vais donc essayer de partager mes toutes récentes expériences de pêche à la frog, nous commencerons par voir quels sont les types de postes propices à cette technique, ensuite nous parlerons de l’animation, du type de canne, de la tresse puis je finirais par vous présentez une frog parfaite pour débuter (nous verrons pourquoi), la pony Gabot !
Les spots à ne pas manquer
Le poste typique qu’il faut à tout prix ne pas rater se caractérise par une végétation hyper abondante. En effet, les bass aiment s’embusquer sous ces tapis de verdure qui leur offrent un camouflage idéal pour bondir sur tout ce qui va passer aux abords de leur cachette… Ainsi, il ne faut pas hésiter à lancer au cœur de la végétation pour provoquer les prédateurs qui se cachent dessous et les pousser à sortir. L’attaque survient donc souvent dès la sortie du tapis d’algue mais il arrive aussi que les bass explosent littéralement ce dernier dans de spectaculaires accélérations ! Je ne vous cache pas que dans le cas ou l’attaque se déroule dans la végétation, il y a de grande chance que le poisson rate le leurre… Mais au lancer suivant, on repasse plus doucement et si le poisson n’a pas senti le plastique, il y a de grande chance pour qu’il passe de nouveau à l’action !
Le maniement de la frog
Tout d’abord, l’animation se déroule canne haute, pour plusieurs raisons : cela permet tout d’abord d’éviter le frottement de la ligne sur la végétation, question de discrétion mais aussi de préservation du matériel car certaines plantes sont relativement abrasives et arrivent à fragiliser la tresse. Tenir sa canne haute permet également d’avoir un ferrage plus efficace car rien n’obstrue les mouvements de la ligne, ainsi le ferrage n’est pas ralenti par un quelconque obstacle et il conserve tout sa puissance ! Pour donner vie à sa frog de légères tirées successives suffiront à imiter une brassée de batracien, cependant, en fonction de l’humeur des bass, n’hésitez pas à faire quelques pauses car certains jours les touches ne surviennent qu’ à l’arrêt ! Il ne vous reste plus qu’à déterminer la vitesse la plus prenante. Commencez par animer lentement puis passez à la vitesse supérieure si les poissons ne répondent pas.
Quel équipement pour cette pêche ?
Tout d’abord, la canne. Il est essentiel d’avoir une canne relativement puissante (H) car il faut pouvoir extraire les bass des obstacles dans lesquels ils vont se réfugier dès le ferrage. De plus, combattre un poisson dans les plantes aquatiques se finit souvent par l’accumulation du poids du poisson et de toutes les plantes qui se sont coincées dans la ligne et sur le poisson. Pour ma part j’ai utilisé une canne casting en 14-56 g, la tenryu BC 76H. Elle s’est avérée parfaite pour achever les combats en toute sérénité sans pour autant être une « barre » dépourvue de sensibilité ce qui permet de conserver un minimum de plaisir malgré le côté brutal de cette pêche ! Enfin, avec ses 2,28 m elle permet un bon maintient de la tresse au dessus de l’eau évitant ainsi le mauvais frottement sur les plantes de surfaces.
Au niveau de la tresse, il ne faut pas hésiter à se monter très costaud afin d’éviter tout risque de casse tout en profitant de la puissance de la canne utilisée. J’ai donc utilisé ma tresse à brochet, c’est à dire du 47Lb sur laquelle je rajoute un bas de ligne de discrétion de 2,50 m de fluorocarbone en 37 centièmes. Il est important de mettre une longueur de fluoro assez conséquente car cela permet de limiter le contact de la tresse avec les obstacles et donc de diminuer les risques d’abrasion. Le fluoro carbone résiste mieux à l’abrasion que la tresse. Dernier point d’équipement, les agrafes sont à bannir si l’on ne veut pas passer sont temps à ramener de la pelouse ! 😉
Pourquoi débuter avec la pony gabot de chez megabass ?
Ayant essayé plusieurs frogs de différentes marques, j’ai pu constater que certaines sont plus techniques et plus difficiles à animer. La pony gabot, elle, s’anime avec facilité dès les premiers lancer ! Beaucoup de modèle semblent également ne jamais se poser comme il faut, c’est à dire que 1/2 se termine par une frog qui atterri sur le dos … Rien de tel pour gâcher les postes prometteurs. Encore une fois, on ne retrouve pas ce défaut chez la grenouille megabass. Déclinée en deux tailles et en plusieurs couleurs, chacun pourra trouver le modèle apprécié par les poissons de ses plans d’eau !
Quand certaines pêches de surface ne fonctionnent qu’à des horaires bien précis, la frog, elle, peut fonctionner à n’importe quel moment. Courage et entêtement seront vos meilleures armes pour déclencher le BIG BASS !
Je tiens à remercier mon ami Elliott pour m’avoir initié à cette superbe technique, si vous passez près du leclerc sport d’andrézieux (loire-42) n’hésitez pas à vous arrêter dans son rayon pêche, bons conseils et produits de qualité au rendez vous ! 😉
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A bientôt !
Tom