Après 5 mois de saison, avec Sébastien, un collègue de travail, nous décidons de partir pour une session sur le Lot. Une rivière que nous ne connaissions absolument pas..
Lundi soir après le travail, c’est le départ, visière sur le crâne, fourreau débordant de cannes, la Peugeot 307 fumante, le sourire jusqu’au oreilles… dans 5 heures nous y sommes.
Après moult péripéties, nous voilà sur les lieux du crime. Loulou et Max (Benjamin Castets et Maxime Rapin) nous attendent au camping local, dans notre belle caravane typée année 70s avec les pneus crevés, rideaux de grand mère, le coq sur la voiture d’en face… camping « roots » dirons-nous.
Le lendemain, c’est un temps grisonnant qui nous accueille mais rien ne nous fait peur, nous avons seulement 3 jours, alors c’est parti, pas une secondes à perdre. Enfin c’est ce que je croyais, Benjamin et Max, déjà présents la veille, avaient cassé la corde du lanceur du thermique… Génial, après deux heures on trouve enfin un réparateur, les courses, le tabac du coin, le café et nous voilà enfin sur l’eau, il est 11h30 (il reste deux jours et demi de pêche maintenant ^^).
C’est donc une découverte du Lot pour Seb et pour moi en float tube tandis que loulou et max prospectent en bateau.
Les bordures sont cassantes, 3 voir 4 mètres directement sous nos pieds, voir bien plus, alors on monte des pointes longues. En leurre j’opte pour le jig Corehead Gancraft avec une It Shrimp Megabass en trailer (mon duo préféré), et me voilà prêt. C’est Seb qui ouvre le bal avec un bass puis un brochet tout les deux maillés. Nous finirons avec 4 bass maillés et un brochet contre deux bass maillés pour les bass boaters… fingers in the nose!
A noter : un beau brochet de 87 pour Loulou au jig
Le reste de la journée fut beaucoup plus calme, on ne fera que 5 bass à 4 pêcheurs, néanmoins quel plaisir de pouvoir pêcher dans un endroit aussi fourni en obstacles, avec toujours cette même envie de voir son jig aller où on veut, suivre la descente et prendre une cartouche en plein vol..
Evidemment, après une bonne journée, c’est un bon repas que nous allons déguster dans notre caravane avant une bonne nuit.. entrecoupée par ce fameux coq hurleur, qui a eu la chance de ne pas croiser mon Laguiole (un jour peut être).
Le deuxième jour nous sommes rejoints par un jeune gars du coin, Fabien Lauriol qui invite gentiment Max à venir sur son bateau, pour que Seb puisse pêcher avec loulou, et moi, en float encore une fois.
Les poissons se font de plus en plus rares, le matin je ne touche qu’un black bass tout juste maillé à la It Shrimp sur un Decoy Worm 102.
L’après midi je clôture sur un brochet d’environ 70 cm au Spiner avec un One Up en trailer, un magnifique combat.
A bientôt,
François Michon.
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