Charly et Amandine, organisateurs du grand pavois fishing, nous ont rendu visite en fin de semaine dernière. Après avoir bien bossé Yannick et moi les avons accompagné en mer pour leur faire découvrir Belle Île et les pêche qu’on y pratique. On a commencé cette session par quelques dérives à la recherche des calamars et des seiches au large d’une pointe rocheuse dans 13 m d’eau. Le courant de début de montante étant encore peu formé, en choisissant une turlutte bien plombée comme la D-Squid 2 on peut descendre facilement sans ajouter de plomb additionnel. Avant même que nous ayons eu le temps de monter nos cannes, Charly annonce la couleur avec le premier calamar. Les tubes et les seiches vont s’echainer ensuite. Mention spéciale à Amandine qui remporte le prix du plus gros chausson du jour.
Après avoir tiré sur les tentacules pendant quelques dérives on passe sur un petit plateau rocheux qui commence à prendre le courant. Une fois encore le premier lancer donne le ton, cette fois c’est pour moi. Verdict : maquereau espagnol. Quelques bars vont aussi montrer le bout de leur nez derrière les leurres de surface mais les refusent, on y reviendra plus tard. On ressort les one up shad et les touches reprennent, lieus, maquereaux, orphies… on fait l’inventaire du spot.
La dérive nous fait glisser sur un grand banc de sable, Yannick en profite pour battre du terrain à la Nabura Deka qu’il laisse régulièrement tomber sur le fond. Quelques nouveaux maquereaux espagnols en font à nouveau les frais avant de laisser leur place à un superbe grondin, un bon combattant qu’on a rarement l’occasion de ferrer du côté de Belle Ile en Mer.
On quitte la planète des aliens pour le petit large d’une nouvelle pointe rocheuse, le courant est à son maximum et on trouve assez vite une belle détection au sondeur.
Il y a du monde sous le bateau mais les poissons refusent les nombreux leurres qu’on leur propose. Qu’est ce ? J’ai peut-être la solution pour obtenir la réponse. Un plomb, un émerillon, un bas de ligne et un KR 22 sur lequel j’enfile un morceau de tentacule de seiche. Quelques secondes plus tard, la première touche intervient et laisse peu de doute sur l’adversaire : dorade grise.
On en prendra 3 ou 4 autres au cours des minutes qui suivent, on sait donc qu’il y avait du griset dans la détection mais je pense qu’elles n’étaient pas seules. Avant de quitter le poste, Amandine complétera le tableau avec une belle araignée… décidément on prend de tout aujourd’hui.
On touche aux derniers moments de la journée, le courant de marée faiblit, on se réserve une ultime tentative sur le spot où on avait vu des bars plus tôt. Yannick se charge de prendre le premier en pêchant en linéaire à proximité du fond au one up shad. Pour ma part je peigne au z-claw et après avoir eu 2 beaux suivis je vois mon leurre disparaître dans un beau bouillon.
La pêche en surface est toujours d’actualité, qu’on se le dise !
Ce dernier poisson met un terme à notre journée, la nuit commence à tomber et on a un peu de navigation pour rentrer au port.
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