Le mois de novembre est arrivé. Quelques jours de vacances viennent de tomber pour moi et je compte bien me faire deux, trois jours de pêche en float-tube avant de partir visiter un bout de Bretagne.
En quête des gros black-bass actifs de fin de saison, Stephane Misse et moi partons sur des gravières privées ouvertes au public. Je connais peu ces zones mais je sais qu’il s’y trouve quelques gros spécimens dont un surdimensionné que Steph à d’ailleurs eu la chance voir de ses propres yeux quelques temps auparavant.
L’activité des bass commence à se réduire et les petits à se cacher, l’hiver approche à petit pas et ses effets commencent à se faire ressentir. Après deux bonne heures de pêche sans la moindre touche, le froid se fait de plus en plus présent à travers le wader. Nous nous déplaçons vers une autre partie du lac et pendant la trajet je monte une petite perche au float. A l’arrivé, Steph en sort une plus jolie. Cela nous remonte un peu le moral mais le soleil est de plus en plus bas et le froid s’étend de plus en plus. Je commence à ne plus en pouvoir mais il nous reste seulement une heure de pêche alors je persiste, monte le Duo Realis Crank M65 11A sur la Destroyer F6 6.9 pour peigner la berge où se trouvent des bois morts immergés. Sans arrêter de palmer pour conserver de la chaleur, mes lancers s’enchaînent et je finis par m’évader dans mes pensés tout en pêchant. Comme je m’en doutait, c’est bien souvent à ces moments là que la touche arrive et c’est bien pour cette raison que j’ai placé mon crank sur cette canne. Faite pour déloger les bass au jig dans les endroits les plus encombrés, elle est super puissante et il faut à peine ferrer pour planter un jig. Autrement dit, c’est une véritable trique. Alors que mon leurre s’enfonce dans les bois morts et s’y déplace avec aisance tout en tapant dans chaque obstacle je reçois un violent impact qui me sort en un éclair de mes pensés profondes. Le réveil vient de sonner et le poisson s’est ferré tout seul. Je l’extirpe d’un coup des branchages dont je m’écarte au plus vite pour le fatiguer dans un endroit plus dégagé. Après avoir ressenti toute la puissance de ce poisson par de multiples rushes, j’arrive enfin à m’en saisir. C’est un superbe Bass de 50 cm tout rond.
Voilà qui est parfait, pour ensuite enchainer avec le Sea Bass Breton.
N’ayant qu’une infime expérience de la pêche du loup, je me retrouve à vouloir faire un bar dans une région que je ne connais pas du tout. Mais heureusement Benoit Ducroux m’accompagnera pour faire quelques coups de fin de journée. Diverses espèces comme les aiguillettes, petits lieux, petites vieilles et seiches répondent présents, voir même nous harcèlent. Alors que nous nous positionnons pour faire une dérive, Ben m’annonce qu’il y a un banc de poissons collé au fond à 15 m. Je lance vite mon DUO Beach Walker 95 Axion en me servant du courant pour arriver rapidement au fond dans la zone indiqué et PAN mon premier chinchard vient nous rendre visite au bateau .
Déporté par la dérive, Benoit nous replace rapidement pour faire un passage où se trouvait le banc. Même scénario, seulement cette fois ci c’est au tour de Ben qui nous remonte un magnifique Saint Pierre au Sayori Shad monté sur une tête plombé Xorus Rolling.
Après nous être fais gronder par Pierre pendant la photo, sa liberté lui sera rendu à sa grande surprise et pour notre plus grand plaisir. C’est vraiment un magnifique poisson mais ma dernière journée est là et toujours aucun bar pour moi. Seul Ben en a fait un tout juste maillé à 42cm+.
Nous commençons le dernier coup du soir avant mon départ mais cette fois ci Sébastien Dufour nous accompagne pour deux heures de pêche. Tous nos leurres foncent vers les profondeurs une fois arrivés au dessus d’un fond rocheux où le sondeur indique du poisson dans 20 m. Après plusieurs dérives sur la zone, je reçois une bonne cartouche au Beach Walker collé au fond. Le combat est vraiment énergique et je pense peut être à mon premier Bar. Pendant toute la remonté, ce poisson à tout donné.
Et puis finalement non, ce sera une grosse Veille mais ça reste une nouvelle espèce pour moi et son combat et vraiment super donc mon plaisir n’en est pas moindre.
Nous passons ensuite sur la dernière zone et je commence a voir mes chances de faire un bar se dissiper minutes après minutes. Une forte houle nous secoue de plus en plus et Seb nous ouvre le bal avec un Bar de 50+ au Giant X-Layer monté sur une tête plombée Xorus Finesse. A ce moment je me dit que j’ai encore une petite chance et je monte vite un One Up Slug 5 coloris 71 sur une tp en 28 g. Le coup s’avérera payant puisque après seulement quelques dérives j’aurais la chance de sortir deux poissons de 58 cm. En même temps Seb sortira le big fish du jour avec un poisson de 65cm + et Ben un 55 + ainsi qu’un maquereau espagnol.
Voilà une parfaite conclusion pour mon petit séjour en Bretagne qui fût très agréable !.
A bientôt !