En novembre dernier, j’ai profité d’une météo clémente et des horaires de marée intéressantes pour inviter 3 pêcheurs passionnés.
Le programme de pêche sera exactement le même sur ces deux journées, pêche du bar en finesse dans un estuaire breton. C’est une approche que j’affectionne tout particulièrement, très loin des pêches de bars habituellement pratiquées. Une petite barque, ni sondeur ni GPS et une paire de rames en guise de moteur électrique pour ajuster les dérives.
Dans ces rivières les eaux sont très riches, crabes, crevettes et poissons fourrages sont présents en quantités. Les poissons « naviguent » le long de la côte et suivent les accords de roches pour trouver leur nourriture.
La première journée j’ai convié Amine, un pêcheur plutôt habitué à l’eau douce. Les conditions s’annoncent parfaites pour la pêche, un temps un peu couvert et un coefficient supérieur à 80 qui induit du mouvement d’eau.
La première partie de la journée les poissons étaient calés sur une structure rocheuse, il nous a fallu pêcher légèrement sous-plombé pour déclencher les touches. Le One Up Shad 5″ en coloris naturel (89) et ses paillettes fait réagir les bars avec ce léger soleil matinal. L’animation consiste à lancer le leurre vers le courant et de le faire planer juste au dessus du fond. Le leurre doit se faire porter par le courant pour faire réagir les bars. La tête plombée est plus légère que ce qu’on utiliserai habituellement, le leurre touche le fond une seule fois, puis plane juste au dessus du fond. Il est comme tenu en laisse derrière le bateau, à la limite de décoller mais sans retoucher le fond. Le fait de légèrement sous-plomber permet de laisser le leurre se faire porter par le courant et de passer au dessus des obstacles sans se planter dedans. La souplesse du One Up Shad est une alliée de choix sur ce type d’animation, la dérive du bateau suffi à le mettre en nage.
Après une belle série de poissons, le courant se calme et le ciel se couvre. Nous retrouverons les poissons dans moins de 50 cm d’eau, en chasse au raz des bordures. Le temps est plus sombre et c’est désormais le coloris 58 en 4″ monté sur une tête SV 67 en 5 g et 7 g qui fait réagir les bars. Maintenant, il nous faut lancer presque le leurre au sec et le laisser descendre tranquillement le long de roche en l’accompagnant bien avec la canne.
La marée s’inverse et les poissons changent totalement de positionnement. Nous réussirons à en faire quelques autres en pêchant en verticale avec des MotherWorm 8″ montés sur SV 34. Une pêche qui ressemblerait un peu à celle du sandre, on laisse le leurre passer juste au dessus du fond sans trop d’animations et les touches sont violentes.
Amine en a profité pour nous faire quelques images en souvenir à retrouver sur sa chaîne YouTube :
–> Première partie de la vidéo
–> Deuxième partie ( prochainement en ligne )
La deuxième journée fut tout aussi mémorable. J’ai convié Flo et Fred mon boss pour une journée de détente sur l’eau. Ce jour là, nous avons eu le droit à un grand soleil et une douceur exceptionnelle pour un mois de novembre.
Dès la première dérive les poissons sont localisés, comme une impression de « déjà-vu ». Ça se passe au One Up Shad en 5″ coloris 89 et 58 sur des têtes football, le piquant des VJ 73 est au top et nous ne ratons presque aucune touche.
Chaque dérive nous offre son lot de poissons. Comme durant la session précédente, il est indispensable de faire planer le leurre juste au dessus du fond.
Le courant se calme et nous grappillerons quelques poissons en grattant les bordures au X-layer, mais les poissons sont timides.
Dès le retour du courant, l’activité monte d’un cran ! Fred en profite pour passer au Z-Claw avec le mythique 500GP, après quelques zig-zag c’est coffré. Un magnifique poisson en surface dès le premier lancer.
Nous enchaînons les poissons et ces derniers se trouvent un peu tassés dans mon bakkan transformé en vivier pour l’occasion. Sur ce coup tout y passe, Vision / Sayori / One Up Shad !
Une photo de fin de dérive et retour à l’eau.Des moments d’euphorie partagés avec des passionnés qui vont permettre de patienter jusqu’à la prochaine saison.